• Les terroirs à acacias du sud marocain* : Les parcs à acacias constituent les zones boisées les plus méridionales du pays. Ils sont intégrés dans la stratégie des agropasteurs et dans les institutions locales de régulation de leurs activités. Quelles sont ces spécificités liées à l’agropastoralisme saharien (pratiques de cultures, cohabitation entre pastoralisme et agriculture, rôle des acacias au sein du système agropastoral) ? Quel bilan tirer de la mise en application locale des politiques forestières et agricoles nationales en lien avec les terroirs à acacias ? (collectif de 5 chercheurs français et marocains, 1 doctorant français)

• Dynamique d’expansion de la culture du figuier de barbarie et développement local dans le sud marocain* : Adaptée aux conditions bioclimatiques extrêmes de la région, peu exigeante en main d’œuvre, la culture de la figue de Barbarie connait actuellement une rapide expansion, soutenue par l’apparition de nouveaux modes de valorisation à forte valeur ajoutée. Quel rôle joue-t-elle sur l’appropriation foncière, l’amélioration des revenus, la conservation de la biodiversité ou la constitution d’une identité locale autour de terroirs présahariens ? (collectif de 6 chercheurs français et marocains, 1 stagiaire marocain, 1 stagiaire français)

• Valorisation des produits des terroirs sahariens : En même temps que les coopérative instituées par les projets descendants et aujourd’hui incluses dans le « Cluster des Oasis du Sahara Â», de nombreuses coopératives villageoises sont créées à partir d’initiatives locales (en démarrage : un binôme de chercheurs français et marocains, 2 stagiaires marocains)

• Sites gravés** : quelle est la signification des gravures du bas Drâ par rapport à celles du Haut Atlas ? Les tentatives de patrimonialisation et de mise en tourisme ont-elles la même envergure ? Ces gravures constituent-elles une ressource pour les  territoires difficiles ? (collectif de 6 chercheurs français et marocains, 2 doctorants marocains)

• Tourisme oasien, tourisme du désert* : L’image et les composantes tangibles des patrimoines oasiens (palmiers, constructions en terre, systèmes d’irrigation) et du désert (chameau, dunes) sont de plus en plus mobilisés dans la construction de destinations touristiques. Comment s’organise ce tourisme ? Quels sont ses impacts locaux ? (binôme de chercheurs français et marocains, un post-doc à travers le projet MedInnLocal)

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* activité aussi inscrite dans le projet ANR MedInnLocal ;
** activité aussi inscrite dans le projet « Paysages Gravés Â»